Publiée le 17 décembre 2019
Marchin, le 21 novembre 2019, Conférence “Vieillir à la campagne!Quelles solutions de logement?”
Nos 3 invités :
– Pierre Vanderstraeten, sociologue, diplômé de l’Université catholique de Louvain, architecte, diplômé de l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc de Bruxelles, et urbaniste.
Il est chargé de cours à l’UCL dans la faculté d’architecture, d’ingénierie architecturale, d’urbanisme ainsi qu’à l’Institut Supérieur d’Urbanisme et de Rénovation Urbaine à Bruxelles.
Il coordonne aujourd’hui des recherches au sein du Centre de Recherches et d’Etudes pour l’Action Territoriale de Louvain-la-Neuve.
Urbaniste au bureau Via, il a mené et mène de nombreuses missions dans les régions bruxelloise et wallonne : projets de planification stratégique et normative, de conception d’écoquartiers et d’aménagement d’espaces publics partagés.
– Stéphanie Scailquin, Échevine de l’Urbanisme, de l’Attractivité urbaine et de l’Emploi à la ville de Namur
– Delphine Guiot représente l’asbl 1 toit 2 âges qui développe des activités pour répondre à sa mission de rompre la solitude des personnes âgées et faciliter l’accès au logement pour les étudiants, en proposant le développement de logement intergénérationnel
Débat : Questions-Réponses/ Modérateur des débats : Frédéric Fassotte
Réponse Monsieur Vanderstraeten : Urbanisme et mobilité, il y a une belle évolution, aujourd’hui on prend en compte l’ensemble des dimensions, le plus grand défi : mettre en place des plateformes qui rassemblent les différents acteurs des lieux de vie.
Mobilité sur le territoire, la chargée de mission du Gal répond :
Organiser des activités intergénérationnelles de quartier dans les villes et villages est difficile. Néanmoins, on y revient, on ressent cette nécessité générale à la ville et à la campagne de ne plus rester centrer sur soi même si dans les faits ce n’est pas encore assez visible.
Il a été arrêté dans son élan par des normes administratives venant de la commune et des normes incendies.
Route trop étroite, vitesse des voitures trop élevées, absence de pistes cyclables, ….Dans certaines communes comme celle de Wanze s’organise des masses critiques pour faire réfléchir citoyens et élus à l’utilisation du vélo dans nos villages.
Pour le changement, il faudrait toucher des populations plus jeunes. Dès la conception de son bâtiment, il faudrait penser à son adaptabilité. Il est plus facile de changer son logement à 50 ou 60 ans qu’à 80 ans. Changeons nos modes de vie, il y a trop d’isolement derrière des barrières infranchissables, telles que les barrières, grillages, haies.
Les jeunes qui participent au projet un toit deux âges seront-ils enclins à le vivre plus tard lorsqu’ils seront de l’autre côté de la barrière ? Madame Guyot ne leur a jamais posé la question néanmoins elle rencontre des jeunes curieux de la diversité intergénérationnelle.
A Clavier, il existe une école en alternance, l’alter école et les élèves qui viennent de loin habitent chez l’habitant.
A se poser la question de la place disponible chez eux et ainsi d’inciter à la démarche en réflexion avec la commune, peut-être pas en accueillant des étudiants mais des jeunes couples ou de jeunes travailleurs.
Un projet de division du logement a été présenté à la CCATM de Tinlot. Ce projet propose à l’inverse de beaucoup que les seniors occupent l’étage du bâtiment et les jeunes le rez de chaussée avec accès au jardin. Dans ce projet, l’immeuble comprend un ascenseur.
C’est le collège communal qui octroie le permis d’urbanisme, ce dernier peut imposer des conditions, nombre de logements, type de logement à l’intérieur de l’immeuble par exemple, il négocie avec le promoteur, logement adapté ou non, charge d’urbanisme à faire sur l’espace public….
Il y a une Charte en cours sur la division des immeubles au sein du Gal et en collaboration avec les communes. Les informations à ce sujet seront communiquées en 2020.